
Pourquoi le dépistage du papillomavirus est-il important ?
Le papillomavirus humain (HPV) est une infection virale courante qui peut toucher tout le monde, mais certaines souches du virus peuvent causer des cancers, notamment le cancer du col de l’utérus. Le dépistage régulier du HPV est une mesure nécessaire pour détecter les infections à un stade précoce et prévenir le développement de cancers potentiellement mortels.
Les statistiques parlent d'elles-mêmes
Selon les derniers chiffres de Santé publique France, seulement 44,7 % des filles de 16 ans ont reçu un schéma vaccinal complet contre le HPV. Ce chiffre est bien en deçà de l’objectif de 80 % de couverture vaccinale nécessaire pour éliminer les cancers du col de l’utérus avant la fin du siècle. Il est donc impératif que tous les acteurs de la santé publique restent mobilisés pour encourager à la fois la vaccination et le dépistage régulier.
Qu'est-ce que l'auto-dépistage du papillomavirus ?
L’auto-dépistage du papillomavirus est une méthode simple et efficace permettant aux femmes de prélever elles-mêmes des échantillons cervicaux pour les tester contre le HPV. Cette méthode présente plusieurs avantages, notamment une plus grande intimité et un accès facilité pour celles qui ont des difficultés à consulter un professionnel de santé régulièrement.
Le prélèvement peut se faire sur le lieu même où vous avez obtenu le kit d’auto-dépistage (dans le cas d’un laboratoire par exemple), ou à domicile. Ces kits peuvent être disponibles dans certaines pharmacies, centres de santé, dans la plupart des laboratoires, ou peuvent être envoyés à domicile après demande auprès de certaines organisations de santé.
Chaque kit contient des instructions détaillées. Assurez-vous de les lire et de les comprendre avant de commencer. Il faudra ensuite faire parvenir votre échantillon au laboratoire pour analyse. Les résultats sont généralement communiqués par courrier ou par un portail en ligne sécurisé.
Pourquoi choisir l'auto-dépistage ?
L’auto-dépistage offre une alternative pratique et moins intrusive pour beaucoup de femmes. Il peut réduire les barrières à l’accès au dépistage, comme la distance, le manque de temps ou l’inconfort des examens médicaux traditionnels. En augmentant la participation au dépistage, nous pouvons détecter plus tôt les infections à HPV et intervenir avant que des lésions précancéreuses ou cancéreuses ne se développent.
Le dépistage du papillomavirus est le premier rempart dans la lutte contre le cancer du col de l’utérus. L’auto-dépistage rend ce processus plus accessible et pratique, permettant à davantage de femmes de prendre en charge leur santé. En participant activement au dépistage et en discutant avec votre professionnel de santé de la vaccination et des autres mesures de prévention, vous pouvez contribuer à la diminution des cas de cancer du col de l’utérus et protéger votre santé.
Pour en savoir plus
Pour plus d’informations sur le dépistage et l’auto-dépistage du papillomavirus et pour obtenir un kit, parlez-en à votre professionnel de santé habituel.
La CPTS Liévin – Pays d’Artois vous propose quelques conseils préventifs pour gérer la santé de vos pieds.

Des conseils simples
- Hygiène quotidienne : Lavez vos pieds tous les jours avec de l’eau tiède et un savon doux. Séchez les bien, surtout entre les orteils, pour éviter les infections.
- Hydratation : Appliquez régulièrement une crème hydratante pour éviter la sécheresse et les fissures.
- Chaussures adaptées : Portez des chaussures confortables, bien ajustées et adaptées à votre activité. Évitez les talons hauts et les chaussures trop serrées.
- Couper les ongles correctement : pour éviter les ongles incarnés. Utilisez des ciseaux ou un coupe-ongles propre.
- Examens réguliers : Examinez régulièrement vos pieds pour détecter les signes de problèmes. Consultez un pédicure-podologue au moins une fois par an.
Même sans douleur ou problème apparent, il est conseillé de consulter un pédicure-podologue régulièrement. Les examens préventifs peuvent identifier les problèmes avant qu’ils ne deviennent graves. Les personnes atteintes de diabète, d’arthrite ou de troubles circulatoires doivent être particulièrement vigilantes et suivre les recommandations de leur spécialiste.
• 62 % des Français souffre de maux de pieds (Source : ONPP Ordre National des Pédicures-Podologues)
• 20 % des accidents du travail sont suite à des chutes (Source : AMELI article du 13 avril 2023)
• Les TMS (Troubles musculo-squelettiques) peuvent venir suite à de mauvaise posture mais aussi suite à de mauvais appuis.
Quelles sont les missions du podologue ?

Le pédicure-podologue est un professionnel de santé à part entière spécialisé dans l’étude et le traitement des affections du pied. Il exerce une profession paramédicale à compétence définie.
Il intervient à plusieurs niveaux :
- Il effectue un examen clinique statique, dynamique et postural du pied et de l’appareil locomoteur pour pouvoir établir un diagnostic de pédicurie-podologie;
- Il soigne les affections épidermiques du pied (cors, durillons, etc…) et les affections des ongles ;
- Il prescrit les pansements et médicaments locaux nécessaires aux traitements podologiques
- Il conçoit et confectionne sur mesure les orthèses plantaires, le petit appareillage : les orthèses de correction ou de protection des orteils et des ongles ;
- Il joue un rôle de conseil, d’éducation et de prévention dans l’hygiène, le soin quotidien, le chaussage.
L’éducation thérapeutique est également primordiale. Le pédicure-podologue doit transmettre au patient une partie de son savoir-faire (surveillance quotidienne, hygiène, coupe d’ongles adaptée, gestes à éviter, choix du chaussage, inspection, mise en place d’orthèses, etc.)
Qui peut consulter un pédicure-podologue ?
Le Pédicure-Podologue est impliqué dans la prise en charge globale des patients de tous âges ; il a sa place à tous les stades de la vie :
- jeunes enfants et adolescents
- adultes
- sportifs
- personnes âgées
- personnes handicapées ou dépendantes
- malades à risque (diabète, artérite, pathologies inflammatoires, dégénératives, métaboliques, ect.)
Pédicurie Podologie : les derniers changements légaux, du mieux pour vous !
Dans le cadre du contexte économique la CPAM a ouvert les droits sur plus d’actes pris en charge concernant vos consultations de pédicurie podologie.
- Traitement et suivi des verrues plantaires : 4 séances par an (19.97 euros / séance, restant à charge du patient 7.99 euros pour le patient non C2S).
- Soin pendant les semaines de traitement de chimiothérapie. Uniquement pour un syndrome mains pieds et sur prescription par l’oncologue.
- Teleexpertise : votre podologue peut consulter un médecin pour demander un avis à distance (2X / an pour un même patient)
- Télésoin : si vous êtes suivi chez un podologue (vous l’avez déjà consulté physiquement) et que vous êtes équipés tous deux. La personne peut être diabétique ou non.
Afin de fluidifier votre parcours de soin, votre podologue peut prescrire également, vos semelles, vos soins de pieds diabétiques (source loi RIST).
Une fois par an nous vous invitons à évaluer votre atteinte du pied diabétique. La séance chez un podologue conventionné est prise en charge à 100% par la CPAM. Lors de cette séance vous recevrez des conseils, vos pieds seront contrôlés. Selon le grade de risque défini des séances de soins pourront être prescrites.
N’attendez pas que la douleur soit trop présente, si les problèmes de pieds s’aggravent, ils vous suivront toute votre vie !
Sources : sites NORMAPOD, ONPP, FNP, Observatoire National de la Santé du Pied, UFSP.
Comment trouver un pédicure-podologue ?
Si vous souhaitez prendre rendez-vous mais que vous n’avez pas de pédicure-podologue habituel, vous pouvez utiliser l’annuaire santé d’ameli.fr pour trouver un professionnel de santé disponible autour de vous.
En vous connectant sur https://vaccination-info-service.fr/vaccins, vous pouvez obtenir en 30 secondes la liste personnalisée pour vous-même, un proche ou un enfant des maladies contre lesquelles se protéger.
Vous pouvez également en échanger avec votre médecin, votre sage-femme, votre pharmacien ou votre infirmier, qui pourra mettre à jour vos vaccins selon votre situation.
1. A quel professionnel de santé s’adresser pour quel vaccin ?
Depuis août 2023, les compétences de prescription des professionnels de santé ont été élargies pour les vaccins du calendrier vaccinal. Nous mettons à votre disposition un tableau des compétences, tiré de https://vaccination-info-service.fr/ :

2. Où me faire vacciner ?
Ces professionnels peuvent, en fonction du besoin de vaccination, vous accueillir dans différentes structures :

3. Point sur la vaccination dans les Hauts-de-France
Dans le bulletin de santé publique datant d’avril 2023 et ayant pour sujet la vaccination dans les Hauts-de-France, nous pouvons relever plusieurs points.
Les données montrent des couvertures vaccinales élevées chez les nourrissons nés à partir de 2018, concernant l’extension de l’obligation vaccinale : 93 % ont reçu le vaccin contre la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite, la coqueluche, l’Haemophilus influenzae b et l’hépatite B à l’âge de 21 mois, ainsi que contre le pneumocoque et le méningocoque C. Cependant, des objectifs de 95 % pour le méningocoque C n’ont pas encore été atteints.
Les couvertures vaccinales augmentent également chez les enfants et adolescents non soumis à l’obligation vaccinale, notamment pour le méningocoque C au-delà de 5 ans.
Pour la vaccination contre le papillomavirus, bien que la couverture ait augmenté chez les jeunes filles de 15 ans, elle reste insuffisante, de même que chez les jeunes garçons.
La vaccination contre la grippe demeure également un défi, avec des taux bien en deçà des objectifs, malgré une augmentation de l’adhésion à la vaccination en population générale depuis 2016 dans la région, atteignant 83,3 % en 2021.
Consulter le bulletin de santé publique d’avril 2023 sur la vaccination des les Hauts-de-France
Êtes-vous à jour dans votre vaccination ?
La vaccination est l’une des mesures les plus efficaces pour protéger votre santé et celle de vos proches contre un large éventail de maladies infectieuses. Pour vous assurer une protection optimale, il est essentiel de suivre un calendrier vaccinal recommandé, conçu par des experts en santé publique pour vous immuniser contre les maladies les plus prévalentes et les plus dangereuses.
Le ministère de la Santé et de la Prévention a élaboré un calendrier vaccinal exhaustif, basé sur des données scientifiques solides, pour vous guider dans la vaccination tout au long de votre vie. Ce calendrier s’adresse à tous, des nourrissons aux personnes âgées, et recommande des vaccins spécifiques à différentes étapes de la vie pour garantir une protection adéquate contre les maladies infectieuses.

1. Vaccination dès le plus jeune âge : Protéger nos enfants
Dès la naissance, les nourrissons sont exposés à un risque élevé de maladies infectieuses. C’est pourquoi le calendrier vaccinal recommande une série de vaccins pour les protéger dès les premiers mois de leur vie. Ces vaccins protègent contre des maladies graves telles que la diphtérie, le tétanos, la coqueluche, l’hépatite B, la poliomyélite, l’Haemophilus influenzae de type b (Hib), le pneumocoque et la rougeole.
En suivant le calendrier vaccinal recommandé, les parents peuvent s’assurer que leurs enfants sont protégés dès leur plus jeune âge contre ces maladies potentiellement mortelles.
2. Vaccination tout au long de la vie : Maintenir l'immunité
La vaccination n’est pas seulement importante pendant l’enfance. Tout au long de la vie, il est essentiel de maintenir et de renforcer l’immunité contre les maladies infectieuses en suivant les recommandations du calendrier vaccinal. Pour les adolescents, les adultes et les personnes âgées, le calendrier recommande des vaccins contre la grippe, le papillomavirus humain (HPV), le zona, la pneumonie, la méningite et d’autres maladies graves.
En recevant ces vaccins à intervalles recommandés, les individus peuvent réduire leur risque de contracter ces maladies et contribuer à la protection de la santé des plus vulnérables
3. Consultation médicale : Personnalisation du calendrier vaccinal
Il est important de noter que le calendrier vaccinal est une recommandation générale basée sur des considérations de santé publique. Chaque individu a des besoins spécifiques en matière de vaccination en fonction de son âge, de son état de santé et de son exposition à certaines maladies. C’est pourquoi il est crucial de consulter régulièrement un professionnel de santé pour personnaliser votre calendrier vaccinal en fonction de vos besoins individuels.
4. Besoin d’un rattrapage ?
Si vous avez oublié un rappel ou plusieurs dans votre programme de vaccination, ne paniquez pas. Vous pouvez simplement reprendre là où vous vous êtes arrêté : on appelle ça le « rattrapage vaccinal ».
Consultez votre professionnel de santé habituel pour reprendre votre vaccination là où elle s’est interrompue.
Les données de l’Observatoire national des violences en milieu de santé (ONVS) ont mis en lumière une réalité alarmante : près de 20 000 signalements de violences à l’encontre de professionnels de santé sont enregistrés chaque année, engendrant environ 30 000 atteintes aux personnes et 5 000 atteintes aux biens. Ces chiffres viennent s’ajouter aux témoignages réguliers provenant des Ordres et des Fédérations, qui attestent d’une montée inquiétante des actes de violence.
Face à cette situation préoccupante, le ministère de la Santé et de la Prévention a mis en place, en collaboration avec deux experts reconnus, Aurélien Rousseau et Agnès Firmin Le Bodo, un plan visant à assurer la sécurité des professionnels de santé. Ce plan comprend une série d’actions spécifiques visant à sensibiliser, prévenir et soutenir les professionnels de santé confrontés à la violence.
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Sensibilisation du public
La sensibilisation du public est un élément clé de la lutte contre les violences envers les professionnels de santé. Le plan national vise à informer le public sur les conséquences graves de la violence contre les professionnels de santé, tant sur le plan individuel que sur le système de santé dans son ensemble. Des campagnes de sensibilisation sont menées à travers les médias, les réseaux sociaux et les canaux de communication gouvernementaux pour encourager le respect et la reconnaissance du travail des professionnels de santé.
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Renforcement de la prévention
La prévention est essentielle pour créer un environnement de travail sûr pour les professionnels de santé. Le plan national prévoit des mesures pour renforcer la prévention des violences, notamment par le biais de la formation du personnel médical sur la gestion des situations conflictuelles et la communication avec les patients et leurs familles. Des protocoles de sécurité sont également mis en place dans les établissements de santé pour identifier et gérer les risques de violence.
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Application rigoureuse de la loi
Pour dissuader les auteurs de violences contre les professionnels de santé, le plan national prévoit une application rigoureuse de la loi. Cela comprend des sanctions pénales appropriées pour ceux qui commettent des actes de violence, ainsi que des mesures pour garantir que les professionnels de santé victimes de violence bénéficient d’un soutien juridique adéquat pour faire valoir leurs droits.
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Soutien aux victimes
Enfin, le plan national vise à fournir un soutien complet aux professionnels de santé victimes de violences. Cela inclut l’accès à des services de soutien psychologique pour traiter les traumatismes liés à la violence, ainsi que des mesures de protection pour assurer leur sécurité au travail. Des dispositifs d’alerte et de secours sont également mis en place pour répondre rapidement aux situations d’urgence et protéger la sécurité des professionnels de santé.
Pour en savoir plus et télécharger la documentation du Ministère :
https://sante.gouv.fr/IMG/pdf/fiche-reflexe_violences-contre-les-professionnels-sante_2023.pdf
13 et 14 décembre 2023 à Liévin et Bully-les-Mines : Campagne de dépistage des patients atteints d’asthme et de BPCO

En route vers un nouveau souffle
L’asthme et la BPCO sont des problématiques de santé publique. En France, l’asthme touche plus de 4 millions de personnes et la BPCO (BronchoPneumopathie Chronique Obstructive) concerne 3 à 3,5 millions d’individus. Ces pathologies sont souvent sous-diagnostiquées et le parcours de soins des patients reste à optimiser.
Pour répondre à cette problématique, la CPTS Liévin – Pays d’Artois, le laboratoire Chiesi et l’entreprise Tessan spécialisée en téléconsultation médicale, soutiennent pour la seconde année consécutive l’initiative Itinér’Air, une opération de communication et de sensibilisation du grand public et des parties prenantes locales à l’importance de la détection et de la prise en charge de l’asthme et de la BPCO.
Où et quand ?
Les 13 et 14 décembre, découvrez l’étape artoise du village “Itinér’Air”, engagé dans un tour de France pour soutenir le dépistage et l’accompagnement des patients atteints d’asthme et de BPCO.
De 9h à 18h, le village “Itinér’Air » se tiendra successivement :
- Sur la place du marché à Liévin le matin du 13 décembre,
- Puis au Carrefour de Liévin l’après-midi du 13 décembre.
- Enfin, il se tiendra sur la place Victor Hugo à Bully-les-Mines toute la journée du 14 décembre.
Cette initiative, ouverte à tous sans frais ni réservation, permettra aux passants qui le souhaitent de bénéficier d’une évaluation de leur capacité respiratoire grâce à des outils connectés, en collaboration avec des professionnels de la santé. Ces derniers donneront des conseils et des informations sur la préservation de la fonction respiratoire, l’asthme et la broncho-pneumopathie chronique obstructive (BPCO) à travers une brochure informative et un quiz. Les associations de patients seront présentes pour partager leurs expériences.