Chaque mois, la Plateforme d’Accompagnement et de Répit « Lens-Liévin » organise des activités à destination des proches aidants. Nous sommes heureux de partager avec vous le planning d’octobre 2024.
Encouragez les aidants de votre réseau à participer à ces moments d’échanges et de soutien. Pour s’inscrire et découvrir toutes les activités proposées, consultez leur site : https://www.soutenirlesaidants.fr/pfr-le-temps-d-une-pause/lens/activites
Découvrez le programme d’activités du mois d’octobre 2024 de Prévention Artois Prevart pour les Espace Ressources Cancers (ERC) d’Hénin-Baumont, Béthune et Lens !
Au planning habituel s’ajoute celui d’Octobre Rose ! L’association Prevart est partenaire de toutes les manifestations proposées.
Et toujours au programme :
- Séances de sophrologie, relaxation, hypnose, méditation, amma assis, snoezelen…
- Activités physiques telles que marche, aquagym, gymnastique, qi gong…
- Séances d’art thérapie, équithérapie, et moments d’expression…
- Ateliers cuisine et socio-esthétique…
Rendez-vous et inscription aux activités : 03.21.68.80.80
Bonne détente
Le Centre de Ressources Territorial Lens-Hénin, en partenariat avec l’EHPAD Denise Delaby, lance 24 ateliers dédiés à l’alimentation équilibrée et au plaisir de manger, dans le cadre de l’appel à projets 2023 de la Conférence des Financeurs.
De octobre 2024 à juillet 2025, de 9h30 à 13h00.
Lieux :
- EHPAD Delaby, 43 rue Victor Hugo – Liévin
- Salle Guy Mollet, rue Guy Mollet – Dourges
Ces ateliers sont ouverts aux personnes de plus de 60 ans ainsi qu’à leurs aidants, habitant à Dourges, Liévin et aux alentours.
Objectif : Apprendre à manger équilibré tout en partageant un moment convivial ! Chaque atelier inclut la préparation d’un repas avec une diététicienne, suivie d’une dégustation en groupe.
Inscription obligatoire – Nombre de places limité : 03.21.44.50.00 / crt.lenshenin@ahnac.com
Consultez le flyer pour consulter toutes les dates des ateliers.
À partir du 1er septembre 2024, une nouvelle avancée dans la prévention des infections sexuellement transmissibles (IST) entre en vigueur pour les jeunes de moins de 26 ans. Ces derniers pourront désormais se faire dépister gratuitement et sans ordonnance pour quatre IST, en plus du VIH qui était déjà remboursé, dans tous les laboratoires d’analyses médicales.
Quels sont les dépistages concernés ?
Les jeunes de moins de 26 ans pourront bénéficier de tests de dépistage gratuits pour les infections suivantes :
- VIH : Ce virus attaque le système immunitaire et peut mener au SIDA s’il n’est pas traité. Le dépistage précoce est essentiel pour une prise en charge efficace.
- Hépatite B : Cette infection virale affecte le foie et peut entraîner des complications graves si elle devient chronique.
- Syphilis : Une infection bactérienne qui peut causer des dommages sévères à long terme si elle n’est pas traitée.
- Chlamydia : L’une des IST les plus courantes, souvent asymptomatique, mais pouvant entraîner des complications graves si elle n’est pas détectée et traitée.
- Gonorrhée : Une autre IST bactérienne qui, si elle n’est pas traitée, peut causer des problèmes de santé graves.
Comment ça fonctionne ?
Les jeunes de moins de 26 ans peuvent se rendre dans n’importe quel laboratoire d’analyses médicales pour se faire dépister sans ordonnance. L’Assurance Maladie prendra en charge ces tests à 100%, ce qui signifie que les jeunes n’auront rien à débourser pour vérifier leur état de santé.
Cette mesure est le résultat d’une politique de santé publique proactive, annoncée en septembre 2022 et inscrite dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour 2023. L’arrêté, publié au Journal officiel, précise les modalités de cette prise en charge, concrétisant ainsi un engagement pris par le gouvernement pour améliorer la prévention et le traitement des IST chez les jeunes.
Pourquoi cette mesure est-elle importante ?
Les infections sexuellement transmissibles sont un enjeu de santé publique important, particulièrement chez les jeunes adultes. Souvent asymptomatiques, ces infections peuvent passer inaperçues et, si elles ne sont pas traitées, entraîner des complications graves, tant au niveau individuel que collectif. En facilitant l’accès au dépistage gratuit et sans ordonnance, cette mesure vise à réduire les barrières à la prévention et à encourager un plus grand nombre de jeunes à se faire tester régulièrement.
Le dépistage est un geste de prévention essentiel qui permet de détecter rapidement une éventuelle infection et de la traiter avant qu’elle ne cause des dommages plus graves. En se faisant dépister, les jeunes protègent non seulement leur santé, mais aussi celle de leurs partenaires et de la population en général.
Où obtenir plus d'informations ?
Pour en savoir plus sur les différents dépistages disponibles et sur les maladies concernées, vous pouvez consulter le site officiel des services publics ici. Ce lien vous guidera vers des ressources utiles pour comprendre les enjeux du dépistage et les démarches à suivre.
Avec la rentrée des classes, les rhumes, maux de gorge et autres infections respiratoires font souvent leur grand retour. Face à ces symptômes, il est tentant de vouloir recourir rapidement aux antibiotiques pour soulager ses proches. Pourtant, il faut comprendre que ces médicaments ne sont pas des solutions miracles et qu’une mauvaise utilisation peut avoir des conséquences graves.
Pourquoi les antibiotiques ne sont-ils pas toujours la solution ?
Les antibiotiques sont des médicaments puissants, conçus pour lutter contre les infections bactériennes. Cependant, de nombreuses infections courantes de la saison hivernale, comme les rhumes et la grippe, sont causées par des virus. Les antibiotiques sont inefficaces contre les virus. Les utiliser dans ces cas-là ne fera que renforcer le risque d’antibiorésistance, un phénomène qui rend les bactéries résistantes aux traitements.
Qu’est-ce que l’antibiorésistance ?
L’antibiorésistance se produit lorsque les bactéries évoluent pour résister aux antibiotiques. Cela peut rendre les infections plus difficiles à traiter, prolonger les maladies, augmenter les hospitalisations, et même causer des décès. L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) considère l’antibiorésistance comme l’une des plus grandes menaces pour la santé mondiale.
Quand et comment utiliser les antibiotiques ?
- Consultez un médecin : Seul un professionnel de santé peut déterminer si une infection nécessite un traitement antibiotique.
- Suivez la prescription : Prenez les antibiotiques exactement comme ils vous ont été prescrits, sans sauter de dose et jusqu’à la fin du traitement, même si vous vous sentez mieux.
- Ne partagez jamais les antibiotiques : Ce qui fonctionne pour une personne peut être inutile ou dangereux pour une autre.
En cette rentrée, adoptez les bons réflexes ! Utilisez les antibiotiques uniquement lorsqu’ils sont nécessaires et prescrits par un professionnel de santé.
En dehors de situations graves nécessitant des soins en urgence, plusieurs alternatives existent avant de se rendre aux urgences :
- 1️⃣ Contactez votre médecin traitant ou professionnel de santé habituel : Pendant la journée, il pourra vous recevoir ou vous orienter vers un centre de soins approprié.
- 2️⃣ Recherchez un rendez-vous en téléconsultation : Des créneaux de consultation médicale en ligne peuvent être disponibles près de chez vous ou dans une autre ville.
- 3️⃣ Si vous résidez sur le territoire de la CPTS, rapprochez-vous de votre professionnel de santé de proximité, qui saura vous orienter vers un centre de soins approprié.
- 4️⃣ Consultez la carte des lieux de soins sur Santé.fr : Cette carte répertorie les établissements offrant des soins non-programmés, disponibles en semaine ou le week-end, en journée ou en soirée. Ces centres accueillent des patients sans rendez-vous pour prendre en charge des soins urgents.
- 5️⃣ Appelez le 15, ou le 114 pour les personnes malentendantes : Un assistant de régulation médicale, formé pour évaluer les appels, pourra vous conseiller sur les étapes à suivre, vous mettre en contact avec un médecin et vous diriger vers les structures les plus adaptées.
Quand se rendre aux urgences ?
Les urgences sont pour les situations graves nécessitant une réponse immédiate. Pour les besoins moins urgents, consultez un médecin ou un pharmacien.
- Télécharger Staying Alive avec l’Apple Store : https://apps.apple.com/fr/app/staying-alive/id403117516
- Télécharger Staying Alive avec Google Play : https://play.google.com/store/apps/details?id=com.mobilehealth.cardiac&hl=fr
Crédits image : https://stayingalive.org/
Pourquoi le dépistage du papillomavirus est-il important ?
Le papillomavirus humain (HPV) est une infection virale courante qui peut toucher tout le monde, mais certaines souches du virus peuvent causer des cancers, notamment le cancer du col de l’utérus. Le dépistage régulier du HPV est une mesure nécessaire pour détecter les infections à un stade précoce et prévenir le développement de cancers potentiellement mortels.
Les statistiques parlent d'elles-mêmes
Selon les derniers chiffres de Santé publique France, seulement 44,7 % des filles de 16 ans ont reçu un schéma vaccinal complet contre le HPV. Ce chiffre est bien en deçà de l’objectif de 80 % de couverture vaccinale nécessaire pour éliminer les cancers du col de l’utérus avant la fin du siècle. Il est donc impératif que tous les acteurs de la santé publique restent mobilisés pour encourager à la fois la vaccination et le dépistage régulier.
Qu'est-ce que l'auto-dépistage du papillomavirus ?
L’auto-dépistage du papillomavirus est une méthode simple et efficace permettant aux femmes de prélever elles-mêmes des échantillons cervicaux pour les tester contre le HPV. Cette méthode présente plusieurs avantages, notamment une plus grande intimité et un accès facilité pour celles qui ont des difficultés à consulter un professionnel de santé régulièrement.
Le prélèvement peut se faire sur le lieu même où vous avez obtenu le kit d’auto-dépistage (dans le cas d’un laboratoire par exemple), ou à domicile. Ces kits peuvent être disponibles dans certaines pharmacies, centres de santé, dans la plupart des laboratoires, ou peuvent être envoyés à domicile après demande auprès de certaines organisations de santé.
Chaque kit contient des instructions détaillées. Assurez-vous de les lire et de les comprendre avant de commencer. Il faudra ensuite faire parvenir votre échantillon au laboratoire pour analyse. Les résultats sont généralement communiqués par courrier ou par un portail en ligne sécurisé.
Pourquoi choisir l'auto-dépistage ?
L’auto-dépistage offre une alternative pratique et moins intrusive pour beaucoup de femmes. Il peut réduire les barrières à l’accès au dépistage, comme la distance, le manque de temps ou l’inconfort des examens médicaux traditionnels. En augmentant la participation au dépistage, nous pouvons détecter plus tôt les infections à HPV et intervenir avant que des lésions précancéreuses ou cancéreuses ne se développent.
Le dépistage du papillomavirus est le premier rempart dans la lutte contre le cancer du col de l’utérus. L’auto-dépistage rend ce processus plus accessible et pratique, permettant à davantage de femmes de prendre en charge leur santé. En participant activement au dépistage et en discutant avec votre professionnel de santé de la vaccination et des autres mesures de prévention, vous pouvez contribuer à la diminution des cas de cancer du col de l’utérus et protéger votre santé.
Pour en savoir plus
Pour plus d’informations sur le dépistage et l’auto-dépistage du papillomavirus et pour obtenir un kit, parlez-en à votre professionnel de santé habituel.
La CPTS Liévin – Pays d’Artois vous propose quelques conseils préventifs pour gérer la santé de vos pieds.
Des conseils simples
- Hygiène quotidienne : Lavez vos pieds tous les jours avec de l’eau tiède et un savon doux. Séchez les bien, surtout entre les orteils, pour éviter les infections.
- Hydratation : Appliquez régulièrement une crème hydratante pour éviter la sécheresse et les fissures.
- Chaussures adaptées : Portez des chaussures confortables, bien ajustées et adaptées à votre activité. Évitez les talons hauts et les chaussures trop serrées.
- Couper les ongles correctement : pour éviter les ongles incarnés. Utilisez des ciseaux ou un coupe-ongles propre.
- Examens réguliers : Examinez régulièrement vos pieds pour détecter les signes de problèmes. Consultez un pédicure-podologue au moins une fois par an.
Même sans douleur ou problème apparent, il est conseillé de consulter un pédicure-podologue régulièrement. Les examens préventifs peuvent identifier les problèmes avant qu’ils ne deviennent graves. Les personnes atteintes de diabète, d’arthrite ou de troubles circulatoires doivent être particulièrement vigilantes et suivre les recommandations de leur spécialiste.
• 62 % des Français souffre de maux de pieds (Source : ONPP Ordre National des Pédicures-Podologues)
• 20 % des accidents du travail sont suite à des chutes (Source : AMELI article du 13 avril 2023)
• Les TMS (Troubles musculo-squelettiques) peuvent venir suite à de mauvaise posture mais aussi suite à de mauvais appuis.
Quelles sont les missions du podologue ?
Le pédicure-podologue est un professionnel de santé à part entière spécialisé dans l’étude et le traitement des affections du pied. Il exerce une profession paramédicale à compétence définie.
Il intervient à plusieurs niveaux :
- Il effectue un examen clinique statique, dynamique et postural du pied et de l’appareil locomoteur pour pouvoir établir un diagnostic de pédicurie-podologie;
- Il soigne les affections épidermiques du pied (cors, durillons, etc…) et les affections des ongles ;
- Il prescrit les pansements et médicaments locaux nécessaires aux traitements podologiques
- Il conçoit et confectionne sur mesure les orthèses plantaires, le petit appareillage : les orthèses de correction ou de protection des orteils et des ongles ;
- Il joue un rôle de conseil, d’éducation et de prévention dans l’hygiène, le soin quotidien, le chaussage.
L’éducation thérapeutique est également primordiale. Le pédicure-podologue doit transmettre au patient une partie de son savoir-faire (surveillance quotidienne, hygiène, coupe d’ongles adaptée, gestes à éviter, choix du chaussage, inspection, mise en place d’orthèses, etc.)
Qui peut consulter un pédicure-podologue ?
Le Pédicure-Podologue est impliqué dans la prise en charge globale des patients de tous âges ; il a sa place à tous les stades de la vie :
- jeunes enfants et adolescents
- adultes
- sportifs
- personnes âgées
- personnes handicapées ou dépendantes
- malades à risque (diabète, artérite, pathologies inflammatoires, dégénératives, métaboliques, ect.)
Pédicurie Podologie : les derniers changements légaux, du mieux pour vous !
Dans le cadre du contexte économique la CPAM a ouvert les droits sur plus d’actes pris en charge concernant vos consultations de pédicurie podologie.
- Traitement et suivi des verrues plantaires : 4 séances par an (19.97 euros / séance, restant à charge du patient 7.99 euros pour le patient non C2S).
- Soin pendant les semaines de traitement de chimiothérapie. Uniquement pour un syndrome mains pieds et sur prescription par l’oncologue.
- Teleexpertise : votre podologue peut consulter un médecin pour demander un avis à distance (2X / an pour un même patient)
- Télésoin : si vous êtes suivi chez un podologue (vous l’avez déjà consulté physiquement) et que vous êtes équipés tous deux. La personne peut être diabétique ou non.
Afin de fluidifier votre parcours de soin, votre podologue peut prescrire également, vos semelles, vos soins de pieds diabétiques (source loi RIST).
Une fois par an nous vous invitons à évaluer votre atteinte du pied diabétique. La séance chez un podologue conventionné est prise en charge à 100% par la CPAM. Lors de cette séance vous recevrez des conseils, vos pieds seront contrôlés. Selon le grade de risque défini des séances de soins pourront être prescrites.
N’attendez pas que la douleur soit trop présente, si les problèmes de pieds s’aggravent, ils vous suivront toute votre vie !
Sources : sites NORMAPOD, ONPP, FNP, Observatoire National de la Santé du Pied, UFSP.
Comment trouver un pédicure-podologue ?
Si vous souhaitez prendre rendez-vous mais que vous n’avez pas de pédicure-podologue habituel, vous pouvez utiliser l’annuaire santé d’ameli.fr pour trouver un professionnel de santé disponible autour de vous.